Stéphanie de Saxe-Cobourg et Gotha (1864-1945) est restée dans l'ombre de l'histoire : elle avait épousée l'archiduc héritier Rodolphe d'Autriche. Ce dernier était le fils de l'empeureur François-Joseph Ier et de l'impératrice Romi Schneider (oh pardon ! de Sissi, enfin, Elisabeth de Wittelsbach). C'est Rodolphe, son mari qui entre dans la (petite) histoire puisqu'il est le héros de Mayerling (il sera en effet retrouvé mort avec sa maîtresse Marie Vetsera).
Stéphanie reste donc veuve, mais elle aussi rencontrera l'amour lorsqu'elle épouse en 1900 le compte Elemer Lonyay. Elle y perdra à l'occasion ses titres impériaux. Elle coulera des jours heureux et paisibles au château d'Oroszvar en Hongrie... Elle écrira ses mémoires (Je devais être impératrice). L'armée russe l'obligera à quitter son château en 1945. Elle décédera peu après dans une abbaye bénédictine de Hongrie où elle avait trouvé refuge. Editeur de la carte n° 187 : H.M. Dobrecourt, Bruxelles |
On trouve peu de choses sur Marie Wegner et davantage sur son fils, Armin Theophil Wegner (1886-1978). Ce dernier était en effet poète, romancier, photographe et militant des droits de l'homme. Prenant position en faveur des juifs et des arméniens, il figure par les justes de Yad Vashem (1).
Pourtant Marie Wegner était un militante des mouvements féministes et pacifistes de la fin du siècle et présidente de l'association des femmes silésiennes (traduction de la légende de la carte). Editeur de la carte : Meisenbach, Riffarth & Co, Berlin-Schöneberg (1) Source : blog de Denis Donikian |
Clémentine Clattaux, épouse, Delait, dite "La femme à barbe" est née dans les Vosges en 1865 et est morte à Epinal en 1939. Devenue adulte, avec son mari, elle tient une boulangerie, puis un débit de boissons. Repérée en raison de sa pilosité, elle devient un phénomène, dont le couple, puis elle-même ensuite d'ailleurs sut tirer profit. Il existe une quarantaine de cartes postales la représentant. Elle deviendra encore plus célèbre, notamment auprès des Poilus, lorsqu'elle s'enrôle dans la Croix-Rouge durant la Guerre 14-18. Lorsqu'elle est devenue veuve, elle voyage dans toute l'Europe et ouvre un bar à Thaon-les-Vosges où elle est vedette de ses propres spectacles.
(Source Wikipédia)
Plus d'information sur Clémentine Delait grâce à des collectionneurs passionnés par la vie et l'histoire de Thaon-les-Vosges.